Néons éteints, rideaux tirés, guichets fermés… Depuis le 17 mars, la France est confinée, et les Français ont pour consigne d’éviter autant que possible les contacts sociaux. Plus d’accueil physique, donc, à la CAF ou à la CPAM : il faut désormais impérativement passer par le courrier, le message électronique ou le téléphone.
Mais depuis quelques jours les boîtes aux lettres sont fermées, et les messages électroniques n’obtiennent habituellement pas de réponse rapide. Ces derniers ne sont de toute façon pas envisageables pour les personnes n’ayant pas d’accès internet.
Reste donc le téléphone. En cas de demande urgente, c’est encore la meilleure façon d’obtenir une réponse rapide. Mais cette relative rapidité a un prix : un appel à la CAF, par exemple, coûte 0,06€ par minute. Et les minutes s’enchaînent rapidement, car l’attente est longue, surtout en ces temps de confinement où elle excède régulièrement les 15 minutes.
Qu’un organisme public surtaxe un service a priori déjà financé par les impôts payés par la population, c’est déjà difficilement compréhensible. Mais que ces numéros de téléphone soient encore payants en période de confinement, alors que l’accueil physique est impossible, c’est tout simplement inacceptable.
Sonia Caumartin
Candidate Liste Pamiers-Citoyenne