Lors du conseil communautaire du 24 mars 2022, Michèle Goulier, élue de Pamiers Citoyenne, a exprimé son mécontentement sur le fonctionnement de la commission « finances » et affirmé son désaccord sur les orientations budgétaires présentées par le président, M. Rochet :
« La commission « finances » n’a pas été réunie.
Elle n’a donc pas été informée, encore moins associée et n’a donc pu émettre d’avis ou de proposition. C’est extrêmement regrettable à un moment aussi important que celui où doit se tenir le débat d’orientations budgétaires.
Il est une évidence pour chacun que la situation économique et politique nationale et internationale fragilise les projets et leur financement.
Le budget de la CCPAP affiche fin 2021 une capacité d’autofinancement nette très faible : elle frôle le zéro. Il va donc falloir augmenter les recettes puisque les dépenses ne sont pas revues à la baisse.
Il y a 2 grands absents des chiffrages présentés : le financement du projet de territoire qui va être très prochainement calculé et enfin la remise à niveau des charges de centralité*, charges supportées par les contribuables appaméens et pointées par les différents rapports de la chambre des comptes (1 360 000 euros soit 52.3% des charges d’équipements et sans tenir compte des investissements pour l’entretien et la rénovation des équipements).
L’exercice 2022 sera donc très périlleux . »
* Les charges de centralité sont des dépenses d’entretien et de fonctionnement d’équipements et services que paie le contribuable appaméen ; ceux-ci sont accessibles sur notre commune (ex: équipements sportifs, piscine, le conservatoire…), les habitants des autres communes y accèdent sans contribuer à leur financement par des tarifs compensatoires ou la fiscalité. De ce fait, on paie en partie pour les autres et « des financements devraient être alloués à la ville par la CCPAP pour ces charges supportées par la ville de Pamiers au profit des habitants de la CCPAP » dit la chambre régionale des comptes ; en 2018, chaque habitant de Pamiers est imposé à hauteur de 855€ contre 586€ pour les autres communes).
Michèle Goulier