Informaticien, en couple non marié.
Je suis né au Gabon en 1965, d’un père mécanicien et d’une mère pharmacienne. J’y suis resté jusqu’à l’âge de 9 ans.
J’ai ensuite passé 9 ans à Bonifacio au sud de la Corse, puis à Nice, Montpellier, Polynésie Française (service militaire), Cahors, Angers avant d’arriver à Pamiers en octobre 1990.
« En ce temps-là » j’avais un tour de taille normal et pratiquais le squash et la natation. Au début des années 90 j’ai aussi fait du tir à l’arc.
J’ai été le trésorier, co-fondateur, de Véloriège, association qui était affiliée à la Fub, la fédération nationale des cyclistes urbains. Nous avions entre autres mis en place les samedis matin, un caracycle, ou vélo bus, un maillage de 8 circuits de moins de 3 km où 2 adultes (un devant et un derrière) accompagnaient 8-10 enfants pour aller en vélo à l’école des Cannonges.
Il y a plus de 5 ans, j’ai aussi été trésorier d’un club d’escrime, de la Lauseta (association culturelle occitane) et de l’Institut d’Etudes Occitanes.
Aujourd’hui, je suis simple adhérent du Chabot et du Comité Écologique Ariégeois, et, militant actif de la Coalition Climat en Ariège.
Depuis juillet 1997 j’habite dans le centre-ville intra-canaux et m’y déplace essentiellement à pied. Je ne dois pas passer par les « bons coins » ni aux « bons moments » car je ne trouve pas Pamiers sale ni insécure.
Pamiers bien située entre Toulouse et la montagne. Elle n’est ni petite ni grande, juste à taille humaine. En quelques coups de pédales on est vite à la campagne.
Tout ceci me fait penser que cette ville a un fort potentiel attractif et de développement. Nous veillerons à ce qu’il ne soit pas anarchique ni trop consommateur de terres agricoles, comme l’est la zone Gabrielat.
En 1999, un soir en rentrant en train du boulot à Toulouse, je me plaignais en disant « ils font chier ces cheminots, tout le temps en grève à défendre leurs privilèges d’un autre temps, alors qu’on se serre tous la ceinture ! » à une connaissance qui me questionna « Notre PIB diminue–t–il ? ». A ma réponse négative il ajouta : « Puisse que le gâteau grossit, n’ont-ils pas raison de défendre leurs acquis sociaux ? Ne devrions-nous pas au contraire nous battre pour des revalorisations salariales et des améliorations des conditions de travail de tous et toutes ? ». Ce jour-là, Daniel Mémain (car c’était lui) a semé une graine …
Au printemps 2001, presque par hasard, j’ai été un des derniers à rejoindre la liste des écolos de Françoise Matricon. Depuis lors, Françoise a été ma maman politique. Malgré cela ce n’est qu’en 2011 que j’ai adhéré à son parti « Les Verts » devenu Europe Ecologie Les Verts. J’ai été sur sa liste en 2008, puis sur celle de Michel Teychenné en 2014, ce qui explique ma présence cette année dans Pamiers Citoyenne.
En tant que membre de Vélo’Riège j’ai participé à l’élaboration du Schéma de Cohérence Territorial de la Vallée de l’Ariège (SCOT) dont fait partie notre communauté de communes. Ensuite, en tant que membre de la Coalition Climat j’ai un peu participé au PCAET (Plan Climat Air Energie Territorial) du SCOT, et moins au PGD (Plan Global de Déplacements) du SCOT.
Je ne rêve pas d’un escalator pour monter au Castella, ni d’un super-hyper-méga-cinéma, on se demande qui sont les vrais rêveurs !
Après la « crise COVID » le changement que je souhaite ne sera pas visible rapidement : il faut que l’on s’attelle à la sécurité alimentaire de notre ville ; et que l’on tende vers une autosuffisance alimentaire et énergétique de la communauté de communes à l’horizon de 2030 ou 40.
Selon le dernier rapport du GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat), 50% à 70 % des leviers d’action contre le dérèglement climatique se situent au niveau local.
Tous nos choix sont à réinterroger sous l’angle de la transition écologique et solidaire.
De nombreuses solutions, proches de nous, existent, elles permettent non seulement de réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre, mais également de créer de l’emploi et de construire une société plus humaine, plus juste et plus solidaire.
Yves Lecourt, candidat liste Pamiers Citoyenne