34 ans.
Originaire de Lille, je suis désormais installée dans le centre ville de Pamiers avec mon fils de 15 ans.
Titulaire d’un BTS Management d’Unités Commerciales, j’ai travaillé 10 ans en tant que manager en restauration rapide.
J’ai par la suite occupé durant plusieurs années un poste de gestionnaire de titres et registres nationaux au sein de l’Institut Nationale de la Propriété Industrielle de Lille.
En plus de cette activité, j’ai également eu l’occasion d’animer des quartiers d’été pour les enfants pendant 6 ans et un atelier initiation à l’informatique destiné essentiellement aux seniors.
J’ai eu envie de m’impliquer dans la vie locale en m’engageant sur la liste de Pamiers Citoyenne car j’ai trouvé auprès de Daniel Mémain et de ses colistiers des valeurs qui me sont chères et une véritable conscience des nouveaux enjeux écologiques et sociaux. J’accorde une très grande importance au bien être et à l’épanouissement de chacun et se sentir bien dans sa ville y contribue pleinement.
Extraits de l’interview des benjamins des cinq listes déclarées à l’occasion des élections municipales à Pamiers,publiée le 23 février dans La Dépêche du Midi.
Pour changer, la Dépêche a décidé de leur donner la parole afin qu’ils expliquent pourquoi ils avaient choisi de s’engager dans cette campagne à un moment où la politique fait plutôt fuir que séduire.
Vous êtes parmi les plus jeunes des listes dans lesquelles vous vous êtes engagés. On a envie de savoir pourquoi vous vous lancez dans ces élections ?
Lydie Brunin : J’ai toujours eu une sensibilité politique de gauche. J’adhère aux valeurs de la France Insoumise et dès 2018 j’ai participé au mouvement des Gilets jaunes. J’ai eu un fils à 19 ans que j’ai dû élever seule. Il a fallu que je me batte. Installé depuis deux ans à Pamiers, je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose pour le centre-ville. Chez Daniel (Ndlr : Mémain) j’ai trouvé des valeurs que je partage.
Être élu, c’est un engagement au quotidien. Comment gérerez-vous les contraintes d’un tel mandat ?
Lydie : Aujourd’hui, mon fils a 16 ans et commence à pouvoir être autonome. Je suis actuellement en reconversion professionnelle. Cet engagement ne me fait pas peur. Comme je le disais, j’ai toujours eu la volonté de me battre. Je suis certes une novice, mais je crois qu’il est temps de faire des choses pour sauver tout ce que nous avons dégradé.
Êtes-vous certains que vos voix seront entendues au sein d’une majorité municipale car souvent les décisions sont prises bien en amont ?
Daniel dit souvent : » Je ne suis pas le chef ! » Il est très à l’écoute de ce que nous disons et formulons et il laisse la place à chacun d’entre nous. Je n’ai pas l’impression que le mode de gestion différera d’aujourd’hui si nous sommes élus demain à la mairie.
Que pense votre entourage de cet engagement aux municipales ?
Dans la famille, nous avons toujours eu des discussions autour de la politique, finalement cela n’a été une surprise pour personne.
Vous avez finalement une multitude de points communs. On aurait pu vous retrouver sur la même liste …
Si nous avons un point commun, ce serait celui de s’investir pour » Bien vivre ensemble dans sa ville « .