Ce dimanche 6 février, plus d’un millier de personnes ont manifesté leur opposition au projet d’aménagement touristique du Lac de Montbel.
Ce fut une belle fête et un moment instructif : plusieurs associations écologistes et de défense de la biodiversité ont pris la parole pour présenter de manière précise et pédagogique en quoi le projet d’aménagement du complexe hôtelier COUCOO aurait des effets dévastateurs sur les espèces protégées et tout l’écosystème établi depuis des années. Pas moins de 130 espèces protégées ont été dénombrées, dont 50 sur la liste rouge d’extinction imminente. D’un côté l’Etat finance avec des deniers publics les travaux de l’ANA (association naturaliste de l’Ariège) et de l’autre, il autorise les aménageurs en les dispensant de la demande de dérogation qui est pourtant prévue par la loi dans ce cas.
je suis un lac vivant
Pamiers citoyenne a soutenu les associations qui ont appelé à manifester. Nous avons été plusieurs à y participer par un temps ensoleillé et très froid. C’était gai et festif : fanfare, chants, dont celui créé pour l’occasion : « coucoo Au revoir », prises de parole, marche au village !
Il a été décidé de s’y retrouver le jour J, le jour du lancement des travaux, qui ont été autorisés par la préfète en dépit de la loi et des différents recours en cours.
Daniel Mémain, un de nos trois élus, a pris la parole et a expliqué pourquoi les élus d’opposition avaient besoin du soutien des associations lors des votes de projets de ce type. Nous souffrons encore d’une pandémie historique liée à la perte de biodiversité, la relation est établie scientifiquement : DESTRUCTION DES ÉCOSYSTÈMES = ZOONOSES et autres horreurs… Malgré tout, certains décideurs économiques et politiques (dans ce dossier : la mairie de Montbel, la comcom de Mirepoix, la préfecture de l’Ariège,…) n’ont toujours pas compris et raisonnent « dividendes et bénéfices » et « dommages collatéraux ».
À noter : il y a 12 projets dits « écotouristes » portés par la société Coucoo, le prochain sera à Rocamadour… Les pelleteuses n’en finiront jamais si on ne les arrête pas. ET DEMAIN, IL SERA TROP TARD.