J’ai 71 ans, je suis marié et père d’un fils et d’une fille nés tous deux à Pamiers, à l’époque où il existait une maternité. Mon père, parce qu’il était de gauche et parce qu’il avait combattu le fascisme en Espagne, a enduré l’enfer épouvantable des camps d’extermination nazis, appelés camps de la mort, et, sans sa survie miraculeuse dans l’hécatombe de MAUTHAUSEN je n’existerais pas et ne serais pas là pour vous dire tout l’attachement que je porte à notre ville de Pamiers.
Cet attachement est né sur les bancs du lycée, puis s’est prolongé, avec ma première licence sportive, sous le maillot bleu et blanc du football-club. Je ne savais pas alors, que quarante ans plus tard, je publierais ce livre de 220 pages qui a tant ému les vieux Appaméens « Un siècle de football à Pamiers », fruit de quatre années de travail et de recherches. A partir de 1984, doté du Brevet d’Etat d’éducateur sportif, mon intérêt pour la formation m’a amené à intégrer l’école de foot. Et je crois bien avoir été le premier, dans l’histoire du football de la ville, à avoir, avec un tel diplôme, entraîné bénévolement des équipes de jeunes sans la moindre indemnité.
Je suis retraité de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de l’Ariège, un organisme que j’ai servi au centre de paiement de Pamiers puis, surtout, au service juridique à Foix, où j’ai assuré la gestion de dossiers contentieux et judiciaires jusqu’à les défendre, parfois, devant les tribunaux et la Cour d’Appel de Toulouse. Parallèlement, j’ai siégé pendant dix ans au Conseil des Prud’hommes de l’Ariège, une juridiction où, dans mes fonctions de juge non professionnel, ma fibre sociale m’a poussé à ressentir toute la détresse de salariés licenciés.
Je suis membre de plusieurs associations de la ville, culturelles et mémorielles. C’est ainsi que nombre de concitoyens ont pu remarquer ma participation aux commémorations du 11 novembre, au cimetière Saint-Jean, lorsque, pour clore la cérémonie, je procédais au lâcher de mes cinquante pigeons voyageurs blancs, lesquels, en cette occasion, faisaient office de colombes de la paix. Après plusieurs années de recherches menées par l’association « Mémoire Résistance en Ariège », association dont je suis membre, les listes des déportés ariègeois dans les camps de la mort nazis ont pu être enfin constituées. Voila comment, pour la première fois depuis la libération de la France, ont pu être cités, par ma voix, en avril 2019, devant le monument de la Résistance, les noms des 17 déportés natifs de Pamiers victimes de l’entreprise d’extermination des forces hitlériennes occupantes.
Les habitants de Pamiers, et d’ailleurs, me connaissent aussi pour mon implication dans le déroulement des grandes fêtes annuelles de la ville, dont, depuis très longtemps, j’assure l’organisation en ma qualité de président du Comité. Et c’est cette sympathie que me témoignent nombre d’Appaméens quand, notamment, ils me remercient pour la qualité des programmes mis sur pied, et ouverts, gratuitement, à toutes les générations, c’est cette sympathie qui m’a poussé à vouloir œuvrer encore plus pour notre belle cité et sa population.
Ainsi, je voudrais que ces moments de bonheur, de plaisir de vivre ensemble, de joie partagée que l’on constate pendant ces cinq jours de la fin août, se prolongent au-delà de l’été pour perdurer toute l’année. C’est ce qui m’a amené à m’intéresser à la chose publique, persuadé qu’avec Daniel MEMAIN et son équipe, la liste de gauche, écologique et solidaire, il sera possible d’améliorer la qualité de vie quotidienne de nos concitoyens, du Centre-ville et des quartiers.
Je sais qu’avec lui, parce qu’il est dynamique, humain, attentif aux autres et très à l’écoute, je pourrai apporter ma pierre à l’édifice dans tout ce qui permet aux habitants de se divertir, de s’épanouir peut-être, de se rapprocher les uns des autres, c’est-à-dire, en particulier, dans le domaine du sport ( tous les sports) et dans ce qui touche à l’organisation de spectacles et manifestations culturels ou festifs.